Institut pour l'Etude et la Conservation du Baobab

L’association INECOBA s’intéresse à développer et à promouvoir tous projets qui visent à étudier, protéger et sauvegarder les baobabs qui comptent déjà 6 espèces menacées inscrites sur la liste rouge l’IUCN parmi les 8 représentées dans le monde.

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Le Petit Prince - Prochainement sur France 3

C’est dans le cadre du festival d’Annecy que sera donné, par France Télévisions, la première conférence de presse annonçant le lancement de la série animée. Le voile sera levé sur certains éléments de la série. La conférence est programmée pour le 9 juin 2010 et le premier épisode sera diffusé pour noël 2010 sur France 3. En tout la série comptera 52 épisodes de 26 minutes.

Source : http://www.lepetitprince.com/actualites

L'association INECOBA s'associe avec la succession d'Antoine Saint Exupéry et la Boutique du Petit Prince pour vous proposer prochainement des produits reprenant un extrait du livre "Le Petit Prince" bien connu en rapport avec notre association.....Vous devinez lequel ? Rendez-vous d'ici quelques semaines pour lever le mystère !

Mal connu et menacé, le baobab mérite de l’attention

Il existe huit espèces de baobabs recensées dans le monde : l’ une vit sur le continent africain, une autre pousse en Australie, et six sont présentes strictement à Madagascar. Les baobabs malgaches sont donc uniques, à l’image de 80% de la faune et de la flore insulaire. Comme beaucoup d’espèces malgaches, ces arbres sont aujourd’hui menacés par une déforestation intensive même si, en raison du peu d’usage dont les populations autochtones en font, les baobabs ont échappé à un abattage massif. Il n’en demeure pas moins que deux espèces sont en voie d’extinction et, pour assurer leur survie, les botanistes envisagent d’en préserver les graines dans des banques.

Le baobab est mal connu car il a été très peu étudié et, aujourd’hui, au moment où il disparaît de son aire de répartition, on se perd en conjectures sur les causes de cette disparition. Pascal Danthu, directeur de l’Unité de Recherche en Partenariat Forêts et Biodiversité, au Cirad, animait à Madagascar, en décembre 2007, un atelier sur la préservation des baobabs. Reportage avec le concours de Jean-Michel Léong Pock Sy, généticien des baobabs, de l’Université d’Antananarivo.

Tous les baobabs appartiennent à l’espèce Adansonia (du nom de Michel Adanson -1727-1806-, botaniste et explorateur français qui a décrit l’Adansonia Digitata, le baobab africain), et à la famille des malvacées; mais les baobabs malgaches sont bien différents de leurs cousins du continent.

Depuis la séparation du super-continent préhistorique, le Gondwana, il y a quelques 160 millions d’années, l’île de Madagascar est restée isolée du continent africain. Cette situation a conduit les espèces à se différencier, en s’adaptant à des écosystèmes particuliers. Ce phénomène est accentué par l’existence de plateaux au centre de l’île, qui forment une barrière infranchissable entre la côte ouest et la côte est.

Un arbre étrange et solitaire…

Les six espèces de baobabs malgaches vivent isolées, chacune dans un écosystème bien particulier :

  • L’immense et magnifique Adansonia Grandidieri , qui mesure entre 30 m et 40 mètres de haut et dont le tronc atteint les 3 m de diamètre, vit dans les forêts sèches de l’ouest de l’île, dans la région de Morondava.
  • Le Madagascariensis a un tronc cylindrique, voire conique, et sa fleur est rouge foncé, contrairement à ses congénères dont les fleurs sont jaunes ou blanches. On le trouve dans le nord de l’île et dans la région de Majunga.
  • Le Pérrieri , qui peut atteindre plus de 30 mètres de hauteur, est, avec le Suarezensis, le plus menacé ; tous deux sont localisés très étroitement dans la région d’Antsirana au nord de l’île. Le plus petit des baobabs qui mesure moins de 4 m à 5 mètres de haut, à peine un arbre… – est le Rubrostipa : il ressemble vraiment à une bouteille avec son tronc tout rond, resserré au départ des branches.
  • Quant au Za , dont la hauteur peut varier de moins de 5 mètres jusqu’à trente de hauteur, son tronc ressemble à un gros cône posé sur le sol, comme une fusée prête à décoller.
 

Ses feuilles - En dépit de racines aériennes impressionnantes, les baobabs ont peu de feuilles : ne dit-on pas qu’ils ont l’air d’avoir été plantés à l’envers ? Ces quelques feuilles tombent pendant la saison sèche : le baobab a donc peu de surface apte à faire la photosynthèse. Mais il a trouvé la parade : quand on gratte son écorce, on constate que le tronc est recouvert d’une pellicule verte de chlorophylle ! Il peut ainsi faire de la photosynthèse toute l’année, quelque soit la saison.

Son tronc - Il grossit ou maigrit suivant la saison : le baobab stocke l’eau dans son tronc spongieux. Ce dernier grossit donc pendant la saison des pluies, ce qui lui permet de tenir pendant la longue saison sèche, en maigrissant au fur et à mesure. Mais, malheureusement, cet avantage est un handicap pour les botanistes : la coupe du tronc ne révèle pas un nombre de cercles concentriques en relation avec l’âge, comme sur les autres arbres. Et l’on ne connaît pas l’âge exact des baobabs, même si la lenteur constatée de leur croissance permet d’évaluer qu’ils ont pour la plupart plusieurs centaines d’années d’existence !

Ses fleurs - Chaque espèce a un pollinisateur adapté à la forme de sa fleur. Les fleurs du genre brevitubae font appel aux lémuriens et aux chauve-souris, quand les fleurs de type longitubae requièrent la présence de papillons, d’abeilles, ou d’oiseaux.

Et les fruits - Les baobabs produisent de gros fruits de forme oblongue –appelés Renala en malgache-. Les graines, logées dans une pulpe blanchâtre, sont protégées par une coque dure, recouverte d’une peau marron et douce comme du velours.

Oui, le baobab peut nourrir des légendes. Pourtant, hormis quelques baobabs sacrés, c’est un arbre dont les malgaches font peu de cas. L’écorce du baobab était autrefois utilisée pour faire les toits des maisons et les cordages, mais l’usage s’en est quasiment perdu. Les fruits peuvent être consommés en jus, mais les touristes en sont les principaux amateurs. Les feuilles sont riches en vitamines A, pourtant, personne ne les consomme. Au sud de l’île, on creuse le tronc des baobabs afin de les transformer en réservoirs d’eau pour la saison sèche, mais le bois n’est d’aucun usage hormis celui-là.

C’est un mal pour un bien car, finalement, cette relative inutilité vaut au baobab d’être encore préservé dans les zones fortement déboisées. Quand on arrive à la fameuse allée des baobabs, au nord de Morondava, on est frappé par leur présence imposante. En effet, les Grandidieri dominent la savane aujourd’hui rase. Cette zone, autrefois forestière, a été déboisée par les populations qui pratiquent la culture sur défriche-brûlis, dite « tavy », puis par la construction d’une raffinerie de canne à sucre. Mais les baobabs, eux, sont restés debout malgré le passage du feu et l’accroissement de l’humidité liée aux rejets de la raffinerie. Ceci étant, ces arbres pourraient être les derniers de leur espèce, car ils ne se reproduisent plus.

 

Pourquoi disparaît-il ?

Dans certaines zones de Madagascar, il n’existe plus de jeunes baobabs, et ceci depuis 300 ou 400 ans. Les chercheurs du Centre International de Recherche en Agronomie pour le Développement (le CIRAD) et de l’Université d’Antananarivo unissent leurs efforts pour essayer de comprendre comment le processus s’est interrompu.

Outre l’agriculture qui ravage les forêts, si le baobab ne se reproduit plus, c’est probablement qu’un maillon important pour la reproduction a disparu. Mais lequel ? Le baobab, à l’instar d’un certain nombre d’arbres tropicaux, aurait, en fait, une dissémination dite « zoochore » : les botanistes avancent qu’un baobab adulte secrète une substance qui empêche un jeune baobab de pousser juste à côté. Un intermédiaire serait donc nécessaire. Ainsi, certains animaux jouent ce rôle : ils mangent les fruits et les graines, et relâchent plus loin, dans leurs fescès, les graines non digérées. Certaines de ces espèces animales auraient aujourd’hui disparu : les botanistes pensent notamment à l’Aepyornis Maximus, l’oiseau-éléphant ou « vorombe », en malgache. Avec trois mètres d’envergure, cet oiseau, qui a disparu au 17ème siècle, est le plus grand volatile ayant jamais existé.

Sauvons les baobabs ! Aujourd’hui, pour sauver les deux espèces de baobabs en voie d’extinction, le Pérrieri et le Suarezensis, les botanistes ne voient qu’une solution : préserver des graines dans des banques de graines. Mais sur l’île, où la pauvreté domine et l’agriculture sur brûlis est encore la règle, les autres espèces de baobabs résisteront-elles encore longtemps ?

 

Peut-être faut-il penser aujourd’hui en terme d’écosystème particulier, dont l’homme fait partie au même titre que le baobab ou le rat sauteur, car si on ne peut pas toujours préjuger du rôle de chaque espèce au sein d’un écosystème, on constate néanmoins que la disparition d’un maillon entraîne inéluctablement un dysfonctionnement de l’écosystème dans son ensemble. Une raison nécessaire et suffisante, donc, pour sauver les baobabs !

Sources www.rfi.fr

Mal connu et menacé, le baobab mérite de l’attention

Il existe huit espèces de baobabs recensées dans le monde : l’ une vit sur le continent africain, une autre pousse en Australie, et six sont présentes strictement à Madagascar. Les baobabs malgaches sont donc uniques, à l’image de 80% de la faune et de la flore insulaire. Comme beaucoup d’espèces malgaches, ces arbres sont aujourd’hui menacés par une déforestation intensive même si, en raison du peu d’usage dont les populations autochtones en font, les baobabs ont échappé à un abattage massif. Il n’en demeure pas moins que deux espèces sont en voie d’extinction et, pour assurer leur survie, les botanistes envisagent d’en préserver les graines dans des banques.

Le baobab est mal connu car il a été très peu étudié et, aujourd’hui, au moment où il disparaît de son aire de répartition, on se perd en conjectures sur les causes de cette disparition. Pascal Danthu, directeur de l’Unité de Recherche en Partenariat Forêts et Biodiversité, au Cirad, animait à Madagascar, en décembre 2007, un atelier sur la préservation des baobabs. Reportage avec le concours de Jean-Michel Léong Pock Sy, généticien des baobabs, de l’Université d’Antananarivo.

Tous les baobabs appartiennent à l’espèce Adansonia (du nom de Michel Adanson -1727-1806-, botaniste et explorateur français qui a décrit l’Adansonia Digitata, le baobab africain), et à la famille des malvacées; mais les baobabs malgaches sont bien différents de leurs cousins du continent.

Depuis la séparation du super-continent préhistorique, le Gondwana, il y a quelques 160 millions d’années, l’île de Madagascar est restée isolée du continent africain. Cette situation a conduit les espèces à se différencier, en s’adaptant à des écosystèmes particuliers. Ce phénomène est accentué par l’existence de plateaux au centre de l’île, qui forment une barrière infranchissable entre la côte ouest et la côte est.

Un arbre étrange et solitaire…

Les six espèces de baobabs malgaches vivent isolées, chacune dans un écosystème bien particulier :

  • L’immense et magnifique Adansonia Grandidieri , qui mesure entre 30 m et 40 mètres de haut et dont le tronc atteint les 3 m de diamètre, vit dans les forêts sèches de l’ouest de l’île, dans la région de Morondava.
  • Le Madagascariensis a un tronc cylindrique, voire conique, et sa fleur est rouge foncé, contrairement à ses congénères dont les fleurs sont jaunes ou blanches. On le trouve dans le nord de l’île et dans la région de Majunga.
  • Le Pérrieri , qui peut atteindre plus de 30 mètres de hauteur, est, avec le Suarezensis, le plus menacé ; tous deux sont localisés très étroitement dans la région d’Antsirana au nord de l’île. Le plus petit des baobabs qui mesure moins de 4 m à 5 mètres de haut, à peine un arbre… – est le Rubrostipa : il ressemble vraiment à une bouteille avec son tronc tout rond, resserré au départ des branches.
  • Quant au Za , dont la hauteur peut varier de moins de 5 mètres jusqu’à trente de hauteur, son tronc ressemble à un gros cône posé sur le sol, comme une fusée prête à décoller.

Ses feuilles - En dépit de racines aériennes impressionnantes, les baobabs ont peu de feuilles : ne dit-on pas qu’ils ont l’air d’avoir été plantés à l’envers ? Ces quelques feuilles tombent pendant la saison sèche : le baobab a donc peu de surface apte à faire la photosynthèse. Mais il a trouvé la parade : quand on gratte son écorce, on constate que le tronc est recouvert d’une pellicule verte de chlorophylle ! Il peut ainsi faire de la photosynthèse toute l’année, quelque soit la saison.

Son tronc - Il grossit ou maigrit suivant la saison : le baobab stocke l’eau dans son tronc spongieux. Ce dernier grossit donc pendant la saison des pluies, ce qui lui permet de tenir pendant la longue saison sèche, en maigrissant au fur et à mesure. Mais, malheureusement, cet avantage est un handicap pour les botanistes : la coupe du tronc ne révèle pas un nombre de cercles concentriques en relation avec l’âge, comme sur les autres arbres. Et l’on ne connaît pas l’âge exact des baobabs, même si la lenteur constatée de leur croissance permet d’évaluer qu’ils ont pour la plupart plusieurs centaines d’années d’existence !

Ses fleurs - Chaque espèce a un pollinisateur adapté à la forme de sa fleur. Les fleurs du genre brevitubae font appel aux lémuriens et aux chauve-souris, quand les fleurs de type longitubae requièrent la présence de papillons, d’abeilles, ou d’oiseaux.

Et les fruits - Les baobabs produisent de gros fruits de forme oblongue –appelés Renala en malgache-. Les graines, logées dans une pulpe blanchâtre, sont protégées par une coque dure, recouverte d’une peau marron et douce comme du velours.

Oui, le baobab peut nourrir des légendes. Pourtant, hormis quelques baobabs sacrés, c’est un arbre dont les malgaches font peu de cas. L’écorce du baobab était autrefois utilisée pour faire les toits des maisons et les cordages, mais l’usage s’en est quasiment perdu. Les fruits peuvent être consommés en jus, mais les touristes en sont les principaux amateurs. Les feuilles sont riches en vitamines A, pourtant, personne ne les consomme. Au sud de l’île, on creuse le tronc des baobabs afin de les transformer en réservoirs d’eau pour la saison sèche, mais le bois n’est d’aucun usage hormis celui-là.

C’est un mal pour un bien car, finalement, cette relative inutilité vaut au baobab d’être encore préservé dans les zones fortement déboisées. Quand on arrive à la fameuse allée des baobabs, au nord de Morondava, on est frappé par leur présence imposante. En effet, les Grandidieri dominent la savane aujourd’hui rase. Cette zone, autrefois forestière, a été déboisée par les populations qui pratiquent la culture sur défriche-brûlis, dite « tavy », puis par la construction d’une raffinerie de canne à sucre. Mais les baobabs, eux, sont restés debout malgré le passage du feu et l’accroissement de l’humidité liée aux rejets de la raffinerie. Ceci étant, ces arbres pourraient être les derniers de leur espèce, car ils ne se reproduisent plus.

Pourquoi disparaît-il ?

Dans certaines zones de Madagascar, il n’existe plus de jeunes baobabs, et ceci depuis 300 ou 400 ans. Les chercheurs du Centre International de Recherche en Agronomie pour le Développement (le CIRAD) et de l’Université d’Antananarivo unissent leurs efforts pour essayer de comprendre comment le processus s’est interrompu.

Outre l’agriculture qui ravage les forêts, si le baobab ne se reproduit plus, c’est probablement qu’un maillon important pour la reproduction a disparu. Mais lequel ? Le baobab, à l’instar d’un certain nombre d’arbres tropicaux, aurait, en fait, une dissémination dite « zoochore » : les botanistes avancent qu’un baobab adulte secrète une substance qui empêche un jeune baobab de pousser juste à côté. Un intermédiaire serait donc nécessaire. Ainsi, certains animaux jouent ce rôle : ils mangent les fruits et les graines, et relâchent plus loin, dans leurs fescès, les graines non digérées. Certaines de ces espèces animales auraient aujourd’hui disparu : les botanistes pensent notamment à l’Aepyornis Maximus, l’oiseau-éléphant ou « vorombe », en malgache. Avec trois mètres d’envergure, cet oiseau, qui a disparu au 17ème siècle, est le plus grand volatile ayant jamais existé.

Sauvons les baobabs ! Aujourd’hui, pour sauver les deux espèces de baobabs en voie d’extinction, le Pérrieri et le Suarezensis, les botanistes ne voient qu’une solution : préserver des graines dans des banques de graines. Mais sur l’île, où la pauvreté domine et l’agriculture sur brûlis est encore la règle, les autres espèces de baobabs résisteront-elles encore longtemps ?

Peut-être faut-il penser aujourd’hui en terme d’écosystème particulier, dont l’homme fait partie au même titre que le baobab ou le rat sauteur, car si on ne peut pas toujours préjuger du rôle de chaque espèce au sein d’un écosystème, on constate néanmoins que la disparition d’un maillon entraîne inéluctablement un dysfonctionnement de l’écosystème dans son ensemble. Une raison nécessaire et suffisante, donc, pour sauver les baobabs !

Sources www.rfi.fr

Participez et gagnez des Baobabs chacal sur le site Mon Bio Maison

Depuis quelques jours, vous pouvez trouver sur le site internet "Mon Bio Maison" un jeu-concours en partenariat avec notre association qui vous permettra peut-être de gagner l'un des 3 baobabs chacal de 4-5 ans mis en jeu. N'hésitez pas à vous rendre sur ce site pour y découvrir un ensemble de produits cosmétiques au naturel, le bio au meilleur prix.

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Mon Bio Maison : La cosmétique au naturel, le bio au meilleur prix.

Beauté, santé, hygiène, soins, probiotiques (kéfirs et kombuchas vivants), coups de coeur...

Retrouvez vos produits préférés sur notre site www.mon-bio-maison.fr

Venez découvrir également nos produits originaux : chaque jour nous recherchons les meilleurs produits, les petits producteurs de qualité, ceux qui travaillent avec passion pour votre plaisir et votre bien être, sans nuire à l'environnement et dans le respect de l'être humain. Des nouveautés viennent régulièrement enrichir notre catalogue en ligne, alors n'hésitez pas à vous abonner gratuitement à notre newsletter pour ne pas passer à coté du produit phare de demain!

Projet "Coup de Main" de la Fondation Nature et Découvertes

L'association INECOBA a déposé il y a quelques semaines un dossier de subvention "Coup de main" auprès de la Fondation Nature & Découverte intitulé "Au chevet des Baobabs" afin d'éditer d’un documentaire de 12 minutes de sensibilisation grand public autour du baobab et principalement de la problématique de la non-régénération de cette espèce au Sénégal. Un contenu interactif associant une photothèque, des contes et interviews permettra de proposer sous ce support un ensemble d'informations complémentaires au documentaire pour élargir par exemple les menaces qu'il existe autour de cet arbre emblématique à la fois en Afrique mais aussi dans nos DOM-COM.

Ce projet a été pré-sélectionné il y a quelques jours et nous devrions avoir une réponse définitive avant le mois de septembre.

Plantes d'Egypte - Prosper Alpin: le Bahobab

Dans sa publication decrivant le baobab "Description d'un arbre d'un nouveau genre, appelé Baobab, observé au Sénégal" en 1761, Michel Adanson s'appuie sur le travail de Prosper Alpin publié dans le livre "Plantes d'Egypte" en 1592 qui décrit cet arbre qu'il nomme sous la graphie Bahobab.

L'association INECOBA vous propose cette description du baobab ainsi que les 2 illustrations réalisées à l'époque. Cet article est disponible dans la rubrique "Artciles Scientifiques" sur ce site pour les adhérents de l'association. Vous pouvez vous procurer ce livre ici :

Comme vous pouvez le voir sur cette planche publiée à l'époque, plusieurs questions se posent autour du dessin des fleurs de baobab associées au fruit qui ne ressemblent en rien aux fleurs de baobab ainsi que les feuilles dessinées non digitées. De même dans l'article, vous pourrez lire que le fruit de baobab est de la taille d'un citron...que la forme et la taille de ses feuilles le fait ressembler à un oranger...et que la substance des fruits non mûre est rouge !

 

N'hésitez pas à nous laisser vos impressions, commentaires sur cette reproduction.