Institut pour l'Etude et la Conservation du Baobab

L’association INECOBA s’intéresse à développer et à promouvoir tous projets qui visent à étudier, protéger et sauvegarder les baobabs qui comptent déjà 6 espèces menacées inscrites sur la liste rouge l’IUCN parmi les 8 représentées dans le monde.

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L'INECOBA soutient le Téléthon

L'INECOBA soutient cette année le Téléthon 2009 qui se tiendra le vendredi 04 et samedi 05 décembre 2009. Avec la Maison de l'Environnement à Aulnay-sous-Bois, 3 ateliers découverte-dégustation autour du baobab de 3/4 d'heure seront proposés à 14h30 / 15h30 / 16h30 avec un droit d'entrée de 3 euros reversé au Téléthon.

De plus, nous proposerons des sachets de graines de baobab, posters, cartes postales dont les recettes seront intrégalement reversées au Téléthon. N'hésitez pas à nous rendre visite !

Forum des associations les 26 et 27 septembre 2009

L'association était présent tout le week-end du 26 & 27 septembre 2009 à la Ferme au Vieux Pays dans le cadre du Forum des Associations.

L'occasion de présenter aux visiteurs les projets & actions de l'association mais aussi d'offrir une dégustation de Bissap et Bouye. Vous retrouverez toutes les photos sur notre photothèque : cliquer ici.

De nombreuses rencontres tout le week-end qui permettront je l'espère d'être plus présent au niveau local dans le cadre de projet avec les serres municipales, la Maison de l'Environnement ou encore pour une participation active lors de la Fête de l'Arbre ou l'expostion Orchidée en 2010.

Espérons que les promesses de prochaines rencontres avec les différents responsables, élus seront réellement suivis car depuis plus d'1 an toutes les démarches engagées n'ont pas permis un véritable soutien.

La culture scientifique et technique au Sénégal

Vous retrouverez ici une étude intitulée "La culture scientifique et technique au Sénégal : émergence et potentiel" où il cité le travail réalisé par notre association dans le cadre du projet Baobécole au Sénégal (association partenaire sur place : ASDIS) : télécharger le document complet

Ce projet a été lauréat du troisième appel à projets PCST (Promotion de la Culture Scientifique et Technique) en 2006, financement du Ministère français des Affaires étrangères et européennes & IRD obtenu sur 12 mois.

Vous trouverez ici le bilan final 2004-2009 du programme PCST qui a permis de financer plus de 150 projets sur le continent africain : télécharger le document ici

Bientôt une nouvelle rubrique en ligne

Au travers de cette nouvelle rubrique, nous souhaitons faire un inventaire des baobabs présents dans les serres tropicales des jardins botaniques en France et dans les pays frontaliers.

Pour l'instant nous avons trouvé des sujets à la Ferme aux Crocodiles de Pierrelatte, aux serres d'Auteuil, au Jardin botanique de Lyon (Parc de la Tête d'or) et enfin au Parc du Grand Blottereau (serres tropicales à Nantes).

Si vous en connaissez d'autres, vous avez pris des photos, n'hésitez pas à nous contacter : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Questionnement sur la non-regénération des baobabs au Sénégal et à Madagascar

Dans certaines zones de Madagascar et encore plus sur le continent africain au Sénégal, il n’existe plus de jeunes baobabs, et ceci depuis 300 ou 400 ans. A Madagascar, les chercheurs du Centre International de Recherche en Agronomie pour le Développement (le CIRAD) et de l’Université d’Antananarivo unissent leurs efforts pour essayer de comprendre comment le processus s’est interrompu.

Outre l’agriculture qui ravage les forêts, si le baobab ne se reproduit plus, c’est probablement qu’un maillon important pour la reproduction a disparu. Mais lequel ? Le baobab, à l’instar d’un certain nombre d’arbres tropicaux, aurait, en fait, une dissémination dite "zoochore" : les botanistes avancent qu’un baobab adulte secrète une substance qui empêche un jeune baobab de pousser juste à côté. Un intermédiaire serait donc nécessaire. Ainsi, certains animaux jouent ce rôle : ils mangent les fruits et les graines, et relâchent plus loin, dans leurs fescès, les graines non digérées. Certaines de ces espèces animales auraient aujourd’hui disparu : les botanistes pensent notamment à l’Aepyornis Maximus, l’oiseau-éléphant ou « vorombe », en malgache. Avec trois mètres d’envergure, cet oiseau, qui a disparu au 17ème siècle, est le plus grand volatile ayant jamais existé.

Au Sénégal, l'agriculture et l'élevage est également jouer un rôle important dans la non-regénération de l'espèce et c'est probablement même le principal. Nous pouvons même ajouter l'utilisation excessive de ses feuilles et de ses fruits qui affaiblit les peuplements originel.

Adaptation de l'article d'Agnès Rougier - RFI - Complément d'information Sénégal, Sébastien Garnaud