Madagascar et les îles de l’océan Indien présentent, comme tous les territoires insulaires tropicaux du monde, une exceptionnelle biodiversité terrestre et marine qui est un atout fondamental pour leur développement économique ; et un environnement très exposé aux changements climatiques, aux risques naturels et aux pressions liées aux activités humaines.
Le baobab, le géant des savanes africaines est malmené dans tous les pays où il est présent sans exception, au point qu’à Madagascar, 6 des 7 espèces endémiques sont déjà classées sur la liste rouge de l’IUCN. Le baobab fait aussi parti des paysages comoriens mais face à une forte pression humaine comme les feux de brousse ou le surpâturage, on constate une dégradation de son aire de répartition aux Comores. Pourtant, cet arbre qui représente un patrimoine biologique et culturel unique au monde revêt une valeur socio-économique importante.
En détruisant la forêt, les arbres isolés deviennent vulnérables et finissent à terme par disparaitre. Pourtant, le baobab est très ancré dans la culture comorienne aussi bien dans ses utilisations (médecine traditionnelle, alimentation) que dans les contes et légendes qui en découlent.
C'est ainsi que dans le cadre de nos projets de développement à l'étude et à la préservation des baobabs comoriens, notre association INECOBA a engagé une série de concertations, rencontres avec des élus et représentants d'association.
- Rencontre avec Mr Mohamed Ali Hamadi, Maire de la commune de Nyuma-Msiru aux Comores (Ngazidja). Nous le remercions de cet échange et de son invitation à venir découvrir, étudier, partager autour des baobabs comoriens dans sa commune.
- Nous avons aussi rencontré des représentant(e)s associatifs comoriens - Plateforme des Associations Comoriennes de Seine-Saint-Denis (PFAC-93) dans le cadre de notre futur projet "Baobab" sur les Comores.
- Merci au Maire de Sevran, Stéphane Gatignon de nous avoir reçu hier en compagnie de Mr Laborde, adjoint au Maire et Abdillah Ibrahim (Plate-forme des associations comoriennes de la Seine Saint Denis) dans le cadre d'une prochaine collaboration sur un projet autour des Baobabs aux Comores.