Institut pour l'Etude et la Conservation du Baobab

L’association INECOBA s’intéresse à développer et à promouvoir tous projets qui visent à étudier, protéger et sauvegarder les baobabs qui comptent déjà 6 espèces menacées inscrites sur la liste rouge l’IUCN parmi les 8 représentées dans le monde.

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L’association INECOBA propose, en partenariat avec la Maison de l’environnement, la projection de « Graine de colosse ». Ce documentaire, tourné au Sénégal, traite de la problématique de la non-régénération des forêts de baobabs.

Depuis sa création, fin 2007, INECOBA (Institut pour l’étude et la conservation du baobab) cherche à promouvoir l’arbre et ses utilisations, à favoriser l’étude et la préservation des espèces et à aider à la plantation de nouveaux arbres. l’association aulnaysienne, fortement implantée au Sénégal y a tourné en 2007 un documentaire retraçant l’histoire de deux baobabs jumeaux mais séparés par un grillage. le premier étant protégé dans la réserve naturelle de Bandia, il a pu se développer harmonieusement alors que le second, dont les feuilles et l’écorce sont utilisées par l’homme, ne se régénère plus. À partir de ce constat, les scientifiques de l’association tentent d’apporter une réponse à ce problème majeur que sont la fragilité et la préservation de la forêt et son utilisation raisonnée par l’homme. trois ans après la réalisation du film, l’association INECOBA, qui vient de recevoir le label « année internationale des forêts » du ministère de l’agriculture, commence, sur place, à voir ses efforts de sensibilisation porter leurs fruits. «les choses bougent beaucoup, l’on assiste à une réelle prise de conscience notamment de la part de la direction des Parcs nationaux du Sénégal avec laquelle nous travaillons », explique Sébastien Garnaud, président d’INECOBA.

Une réelle prise de conscience

les produits dérivés du baobab, boissons, confitures ou barres énergétiques réalisés à partir de sa pulpe, arrivent sur le marché européen et mettent en lumière toutes les possibilités qu’offre l’arbre. naturellement riche en vitamines et en calcium, la pulpe du fruit réduite en poudre possède des propriétés énergisantes et son goût acidulé en permet la consommation sans ajouts chimiques. des vertus connues depuis toujours en Afrique mais que le marché alimentaire européen découvre et qui nécessite une régénération de l’espèce. « Grâce à cette nouvelle commercialisation, qui s’ajoute à la production de baobabs à destination des jardineries, l’on voit de plus en plus de plantations de baobabs et même certains villages se mettent à en replanter », précise Sébastien Garnaud. un premier pas franchi dans la préservation de l’espèce qui, si elle n’est pas directement en voie d’extinction, ne se régénère plus depuis 250 ou 200 ans. l’on constate que dans les forêts, les baobabs sont encore de moins en moins nombreux et dispersés et qu’ils constituent une espèce vieillissante. Cette année, l’association accompagnera le chercheur Adrian Patrut au Sénégal afin qu’il y continue le travail de datation au carbone 14 des baobabs, commencé en Afrique du sud, et recensant les plus vieux spécimens de ce colosse légendaire qui reste malgré tout fragile.

Anne Raffenel - Magazine Oxygène - n°121 - Jeudi 03 mars 2011

"Graine de colosse", documentaire réalisé par Inecoba, avec le soutien de la Fondation Nature & Découvertes, mairie d’Aulnay, l’association départemantale pour le fleurissement de la Seine-Saint-Denis, la société Baobab company et la société Baobab Fruit Compagny. Samedi 5 mars à 15h30, à l’occasion du vernissage de l’exposition « Au cœur des forêts » - Maison de l’environnement - Allée circulaire - Parc Faure.

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