Institut pour l'Etude et la Conservation du Baobab

L’association INECOBA s’intéresse à développer et à promouvoir tous projets qui visent à étudier, protéger et sauvegarder les baobabs qui comptent déjà 6 espèces menacées inscrites sur la liste rouge l’IUCN parmi les 8 représentées dans le monde.

Le ministre sénégalais de l’Ecologie et de la Protection de la nature, El Ali Haïdar, a magnifié, dimanche, l’importance de l’arbre, notamment le baobab, avant de signaler que l’économie du Sénégal repose « essentiellement » sur l’environnement.

M. Haïdar s’exprimait à l’occasion de la cérémonie officielle de lancement de la journée nationale de l’arbre, célébrée dimanche dans la communauté rurale de Sandiara, dans le département de Mbour (Ouest).

Pour l’édition 2012, l’Adansonia digitata (le baobab) a été désigné parrain de la journée de l’arbre. Le baobab est d’une utilité capitale pour l’espèce humaine.

« De l’arbre, tout jaillira. Notre agriculture, notre élevage, entre autres, dépendent de notre environnement qui a besoin de coup de pouce des Êtres que nous sommes, pour lui permettre de se restaurer », a entonné M. Haïdar.

« L’arbre devrait être célébré tous les jours, au lieu d’un seul jour, surtout pour nous Sénégalais. Au nord, le désert avance, au Centre et au Sud, notre forêt est agressée par les feux de brousse et les multiples pillages de certaines personnes malintentionnées, pour, parfois, des revenus économiques, hélas », a-t-il relevé.

Selon lui, cette situation accélère la disparition de la forêt, alors que la terre est en train de se dégrader. Par conséquent, a estimé le ministre et militant écologiste, il faut œuvrer à la protection de la nature.

« Aujourd’hui, a constaté M. Haïdar, le baobab est menacé par le fort développement de l’urbanisation, surtout au niveau de la Petite-côte ».

Le ministre de l’Ecologie et de la Protection de la nature a invité ses compatriotes sénégalais, chacun en ce qui le concerne, à planter un arbre, afin de poursuivre l’idéal recherché dans la journée nationale de l’arbre.

« J’appelle la jeunesse sénégalaise, le nouveau type de Sénégalais, à se comporter d’une nouvelle façon. Accompagnons notre environnement à se restaurer, plantons des arbres, pour que demain, nous ne le regrettions pas et nos enfants seront fiers, parce qu’ils auront vu l’effort de protéger cet environnement qui leur appartient », a lancé M. Haïdar. « Ensemble, battons-nous pour restaurer notre environnement. »

D’après lui, il est bien de reboiser, mais il est aussi important d’assurer le suivi. « Il faut planter, mais il faut un accompagnement des plants, surtout contre la divagation du bétail, contre les feux de brousse (…). Ils pourront nous être utiles demain quand ils seront grands. »

Après avoir procédé au lancement officiel de cette journée, le ministre de l’Ecologie et de la Protection de la nature a visité le lycée de Sandiara où l’écologie est au centre de l’éducation.

Il a aussi visité une aire protégée par des groupements de femmes, notamment à Kholpa, dans la communauté rurale de Diass, la mise en défense de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) et les travaux de défense et de restauration des sols de Tchiky (Diass).

 

Article original publié sur Le Soleil online